Les joueurs se retrouvent tous dans un monastère au nord est de Medias, et doivent faire face à un Tzimisce bien décidé à mener la guerre de Rustovitch.
Ils remarquent des vitraux qui rappellent étrangement les décors du premier vase, mais n'ont pas le temps d'en apprendre davantage, car les armées Tzimisces foncent sur eux.
Après avoir sauvé une jeune femme habitant dans un château voisin, les joueurs reviennent au monastère pour constater que celui-ci est pris d’assaut par les hordes de Ovidiu, un jeune mais néanmoins puissant Tzimisce. Ils se frayent un chemin à travers les lignes ennemies et découvrent que le monastère est à feu et à sang. Ils découvrent le maître du monastère, Almos, un Toréador, grièvement blessé, alors qu’une forme sombre s’enfuit, une poutre enflammée tombant derrière elle, bloquant la poursuite.
Almos demande alors aux joueurs de l’escorter à Mediasch, où doit avoir lieu une réunion du Conseil des Cendres, afin qu’il puisse se protéger des attaques de Ovidiu.
Les vitraux représentent le Saint patron du lieu, Saint Kryma.
Saint Kryma était un pêcheur, un fainéant, qui, né dans un milieu aisé, a dilapidé sa fortune en vaines futilités, jusqu’à se retrouver dans la rue, sans un sous, obligé de mendier pour vivre. Une maladie lui a attaqué les jambes, l’empêchant de marcher. Là, il a petit à petit changé, partageant la misère du monde. Il s’est assagi. Puis un homme est venu, dont on se sait rien, si ce n’est qu’il devait être un prêtre en voyage. Le prêtre, en faisant la charité, a rencontré Saint Kryma, qui, bien que handicapé, trouvait le moyen de donner la moitié de ce qu’il gagnait pour aider des enfants mendiants. Le prêtre a béni Saint Kryma. La légende dit qu’à ce moment, les cieux s’ouvrirent et une lumière divine descendit sur Saint Kryma, qui retrouva l’usage de ses jambes. Mais pour qu’il n’oublie jamais, il devrait à présent s’appuyer sur un bâton. C’est à cet endroit précis que fut construit le monastère Saint Kryma.
Saint Kryma partit alors à travers le pays pour propager la bonne parole de Dieu. Il parcourut tout le pays, soignant par un simple touché les malades. Il arriva un jour dans un village en proie à une terrible plaie : un dragon attaquait régulièrement le village. Saint Kryma partit dans la campagne, à la recherche du dragon. Quand il le rencontra, le dragon tenta de lui faire peur, puis de le séduire, mais à chaque mot, Saint Kryma lui opposait les paroles du Christ, qu’il tirait d’une Bible qu’il portait toujours sur lui. Et le Dragon s’avoua vaincu et promit de laisser les hommes tranquilles. Il disparut et ne revint jamais.
A la fin de sa vie, Saint Kryma rencontra un puissant seigneur païen, et le seigneur païen voulut faire emprisonner Saint Kryma, qui se cacha avec la complicité des chrétiens. Mais le seigneur arrêtait tous les chrétiens, les menaçant de mort s’ils continuaient de protéger Saint Kryma, aussi celui-ci se rendit. Et le seigneur païen le condamna à mort, par écartèlement. Au moment du supplice, Saint Kryma dit au seigneur païen : « Avant que la lune ne se lève, tu m’auras rejoint dans la tombe. ». En effet, quelques heures à peine après la fin du supplice, un tremblement de terre détruisit le château, qui s’effondra sur son seigneur, l’enterrant sur place, aux côtés de Saint Kryma.
Une réunion avait lieu à Mediasch, fief de Nova Arpad, pour discuter de la politique à appliquer concernant la guerre Ventrue-Tzimisce.
Parallèlement, une armée, dirigée par Ovidiu, le chevalier pourpre, un Tzimisce, se dirigeait vers Mediasch...
Globalement, l'opinion des vampires présents était assez claire : on ne veut pas participer à la guerre. Par contre, les avis étaient partagés concernant le 'côté' auprès duquel se ranger (neutralité, mais orientée...)
Le deuxième soir, un invité fut annoncé : Jurgen Van Verden, Ventrue Roi de Hongrie. Il venait pour deux raisons : il lui avait semblé que la Transylvanie était un peu trop autonome et ne rendait pas assez de comptes. Il voulait donc insister sur le rôle du conseil des cendres, conseil qui, sous la responsabilité de Nova Arpad, dirige la Transylvanie en lieu et place du Roi du Hongrie. Les membres de ce conseil sont donc des représentant du roi de Hongrie en Transylvanie et c'est la politique du roi qui doit être appliquée, en l'adaptant aux structures locales, mais les besoins du roi passent avant tout.
La deuxième raison de la présence de Jurgen sur place était un rendez-vous secret avec un émissaire...
Pendant la semaine de débats, plusieurs
événements ont secoué la ville.
Tout d'abord, bien évidemment, l'arrivée annoncée de l'armée d'Ovidiu.
Les persos ont été plus ou moins chargé (en fait seul Marc, mais les
autres ont suivi) d'assurer la sécurité de la région. Pour ce faire,
Jurgen organisait tous les soirs une réunion stratégique pour choisir
les cibles prioritaires.
La première tentative d'action a été un fiasco : l'ennemi, visiblement
renseigné, a pu abattre la troupe envoyée pour protéger un barrage, et a
abattu le barrage. Total, Mediasch a été inondée.
La deuxième fois, Jurgen et les joueurs ont pris en compte la présence
d'un espion pour tendre un piège aux armée d'Ovidiu. Total, franc
succès, et la mort d'un Brujah.
Un autre événement a bouleversé la vie de la
cité. Un monstre a tenté de pénétrer dans le château. Une rumeur de
lèpre a secoué la ville. Après des recherches, il s'est avéré qu'un
vampire se cachait dans les entrepôts voisins. Sur place, les joueurs
ont eu la surprise de découvrir... Almos, le toréador qu'ils ont
eux-mêmes escorté jusqu'à Mediasch.
Il leur apprend alors que lors de son combat à l'abbaye, il a combattu
face à Ovidiu, qui lui a arraché la peau et s'en est revêtu. C'est donc
Ovidiu que les joueurs ont escorté et introduit à Mediasch... Les
joueurs se ruent sur le château, tombent sur Jurgen en train de
combattre Ovidiu, prennent part à la bataille et tuent Ovidiu.
A la suite de quoi, Jurgen leur demande une dernière chose : aller chercher son émissaire, qui n'est autre qu'un envoyé de Tremere : Ardan.
Dans les jours qui suivirent, l'armée
d'Ovidiu, privée de ses chefs, se disloqua. Elle fut une proie facile
pour les Teutoniques.
D'ailleurs, les paysans qui prirent part à la bataille se virent réduit
en esclavage (ou équivalents). Quant aux seigneurs, ils virent tout
simplement leurs terres confisquées, et données aux teutoniques ou à des
seigneurs occidentaux...
Remarque :
Pendant ses réunions, Jurgen a confirmé la position des joueurs en tant
que Princes des Siebenburgen, et ceux-ci ont juré fidélité à Jurgen. En
particulier, lors d'une cérémonie très privée, Jurgen a officiellement
accueilli Marc au sein de l'ordre de la Croix Noire, en échange d'un
serment d'allégeance et bonne et due forme.
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