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Transylvania by night

Table des matières
Avril 1143 - Constantinople
Avril 1198 - Buda-Pest
Mai 1198 - Tihuta
Juillet 1198 - Tihuta
Septembre 1198 - Tihuta
Janvier 1199 - Transylvanie
Avril 1239 - Schaasburg
Mai 1239 - Mediasch
Juin 1239 - Vallée de Malga
Août 1239 - Domaine de Rustovitch
Septembre 1239 - Sud de Kronstadt
Novembre 1239 - Tara Basarab
Avril 1240 - Mediasch

Chroniques Transylvaniennes (10)

Novembre 1239 - Tara Basarab

La fête des premiers foins

Prélude

En recherchant dans sa bibliothèque, ainsi qu’en se renseignant auprès de bibliothèques monacales diverses, Mathieu finit par apprendre deux origines possibles pour la Larme de Sang :

Invitation

Les vampires ont été invités par Vintila Basarab, le grand-père de Shérazyna, pour participer à une fête en l’honneur de l’hiver approchant. C’est une fête familiale à laquelle il voulait convier sa petite-fille. Il lui a parût logique d’inviter sa « famille » vampirique…

Les vampires sont attendus pour le 15 novembre. Vintila, habitué au climat, a conseillé au groupe de prévoir de la marge. Il n’a pas eu tort, car une tempête de neige s’est abattue précocement sur la Roumanie, et toute la campagne est déjà revêtue d’un manteau blanc. Les routes en sont moins praticables.

Accident

Le groupe se retrouve à Alba Iulia pour partir ensuite sur les pentes du mont Bihor. Le voyage est lent et pénible pour les hommes, qui affrontent le froid. Le deuxième soir, les vampires se réveillent en pleine campagne, alors qu’une tempête de neige fait rage, masquant la route. Une roue d’un chariot a cassé, les obligeant à trouver un refuge proche.

La connaissance de la région de Sandor lui permet de se repérer et de guider le petit groupe vers un petit village tout proche, où ils peuvent se reposer, et où un charpentier pourra réparer leur roue.

Pendant la journée, les servants des vampires apprennent que la neige a rompu un pont qui se trouvait sur le chemin. Les voilà obligés de faire un long détour pour rejoindre Tara Basarab, la demeure de Vintila.

Incendie

Le lendemain, la troupe repart. Ils font halte dans un petit village qui regroupe quelques maisons autour d’une église. Une auberge complète le tableau. Le lendemain soir, surprise, ils ne sont pas repartis. En effet, l’église a pris feu et les servants des joueurs ont aidé à éteindre l’incendie. Une grande partie de la populace du village, dirigée par un petit nobliau local, Vali Oldusav, a quitté la ville à la poursuite de quatre teutoniques, qui étaient en ville jusqu’au matin. Les villageois sont persuadés qu’ils sont responsables de l’incendie.

Renseignements pris (par voie interposée car le prêtre de la paroisse a la Vraie Foi), les teutons sont venus ici pour récupérer un encensoir, encensoir qui aurait permis de délimiter l’enceinte de la première église de Roumanie.

Repartant le lendemain, les vampires s’arrêtent une nouvelle fois dans un village complètement incendié. Un tas de chair humaine calcinée dégage une odeur écoeurante. Des enfants, qui avaient fui le village à temps, racontent la terrible aventure :

Un groupe de teutons s’est arrêté ici la nuit passée. Au petit matin, ils se sont rendus dans l’église pour prier. Quand ils en sont sortis, ils semblaient très énervés par les graffitis qui recouvraient les murs de l’église. Ils ont réuni tout le village, ont fait un sermon, mais devant la résistance des habitants (des païens convaincus…), ils ont sorti leurs épées et ont massacré tous les villageois, hommes, femmes, enfants, vieillards. Les seuls survivants sont les quelques enfants qui ont réussi à fuir.

Alors que les vampires écoutent cette histoire, horrifiés, le feu, attisé par le vent, reprend de plus belle.

Le groupe, qui a rattrapé les villageois du village précédent, en profitent pour les raisonner. Ils promettent de s’occuper des teutons, et leur conseillent de repartir chez eux. Seul Vali Oldusav, qui doit de toute façon se rendre à Tara Basarab, continue d’accompagner les vampires, pour s’assurer que justice sera rendue.

Vara Miklos

Au village suivant, qui se trouve être un gros bourg, le groupe hésite sur la marche à suivre. Ils se divisent en deux. Marc et Shérazyna se rendent directement au château, pour discuter avec le seigneur local, qui se trouve être un cousin de Shérazyna, pendant que Jean, Mathieu et Sandor se rendent dans l’auberge du bourg, pour prendre des renseignements.

Là, ils rencontrent une jeune femme, Diona Esgerev, qui les invite à sa table. Elle laisse entendre qu’elle rend des petits services à de nombreux nobles de la région, mais qu’elle souhaite une mission plus à même de satisfaire ses ambitions. Elle dit pouvoir être une personne de l’ombre pour un seigneur qui ne veut pas qu’on sache tout ce qu’il fait, ou être une personne de la lumière pour un seigneur qui préfère ne pas trop se montrer. Elle se dit assez douée pour le renseignement.

Elle leur parle du lendemain soir, qui s’avère être la pleine lune, date particulièrement intéressante pour des cérémonies païennes…

A la taverne, ils apprennent aussi que les teutons sont logés dans les annexes de l’église. Les teutons sont arrivés à cinq quelques jours auparavant. L’un d’eux est tombé malade, et les autres sont partis. Mais il paraît qu’ils sont revenus depuis. La plupart des villageois aimeraient les voir quitter les lieux. En se rendant à l’église, aux écuries, il est possible de trouver quatre chevaux appartenant aux teutoniques. A moins que l’un d’entre eux soit à pied, il y a fort à parier que l’un des quatre partis ne soit pas revenu… Mathieu confie à un de ses servants la surveillance de l’annexe de l’église, afin de s’assurer que les teutons ne partent pas à l’improviste.

Pendant ce temps, au château, Marc fait la connaissance de Florin Basarab, un homme âgé d’environ 50 ans, un cousin issu d’une branche cadette de la famille de Sherazyna, et qui a failli (de son point de vue, vite remis à sa place par Shérazyna) épouser Shérazyna.

Marc parvient à convaincre Florin de faire arrêter les teutons, même si théoriquement, ils ne dépendent que du roi de Hongrie et du Pape de Rome. Au moins les mettre à l’ombre un jour ou deux, afin qu’ils ne perturbent pas les fêtes païennes qui auront certainement lieu le lendemain soir.

Mis au courant des faits, Florin se demande si les teutons n’auraient pas détruit la première église, car il s’y trouvait des choses importantes concernant cet encensoir. Marc élabore d’ailleurs toute une théorie à ce sujet :

Entre des mains expertes (des Tremeres, au hasard), cet encensoir pourrait avoir des conséquences dramatiques, surtout quand on sait que de la terre a été volée, par des Tremeres, au château de Vladimir Rustovitch…

Pleine lune

En se réveillant Shérazyna est prise d’une idée, qu’elle soumet à son Sire, Marc. La fête à laquelle ils ont tous été conviés est une fête donnée pour préparer l’hiver, afin qu’il ne soit pas trop rude, et afin d’assurer le retour du printemps. On la nomme fête des premiers foins, car on sacrifie à l’occasion, dans un grand bûcher, tous les premiers foins de l’année (première herbe verte, premières fleurs, première moisson de blé, etc.). Or, ces premiers foins sont le plus souvent entreposés dans un petit appentis adossé à l’église. Et si c’était ces appentis qui étaient visés ?

Le groupe, excepté Sandor, se rend à l’église, pour la prière (à laquelle Florin ne participe pas). Même sans être des experts du dogme orthodoxe, il semble évident que le prêtre, et ses ouailles, ne sont pas des chrétiens convaincus. D’ailleurs, sur la fin de la messe, il se décide enfin à dévoiler son vrai visage. Il entonne un chant en vieux slavon et sacrifie un bouc. De ce que les vampires peuvent comprendre, il s’agit d’une fête païenne, et non démoniste.

Sandor, quant à lui, va faire un tour du côté de la prison, afin de confirmer que les teutons ne sont plus que quatre, et que l’encensoir ne fait pas partie des affaires qu’on leur a confisquées. Il se rend ensuite à l’église, ou plutôt aux annexes, afin de fouiller les affaires des teutons.

Sur place, il aperçoit une silhouette qui s'éloigne rapidement de l'église, alors que l'appentis prend feu. Sandor se lance à sa poursuite. Les autres vampires, dans l'église, sentent l'odeur du feu et sortent à leur tour, pour se lancer à la poursuite de l'incendiaire, qu'ils finissent par rattraper. Il s'agit de Vali Oldusav...

Suite à un interrogatoire très persuasif, Oldusav avoue être responsable du sabotage du pont, afin de détruire une cargaison de premiers foins et de retarder la livraison des autres. Il avoue être responsable de l'incendie du premier village où le groupe est passé. Par contre, il n'est pour rien dans le massacre du deuxième village. Les teutoniques sont responsables. Il n'a fait que profiter de l'occasion pour brûler l'appentis de l'église; Enfin, il a mis le feu ce soir à l'appentis de l'église du bourg.

Cependant, malgré la force de persuasion de Marc, Oldusav refuse de nommer son commanditaire. Il se borne juste à répéter qu'il a jurer il y a de cela longtemps fidélité aux maîtres de la région et que depuis, il n'a jamais failli à sa parole. Il a fait cela en accord avec les ordres des seigneurs...

Si le maître de la région est bien Vintila Basarab, il paraît absurde d'imaginer qu'il puisse ruiner sa propre fête, surtout que selon les dires de Shérazyna, il y est très attaché.

Rituel

Pendant ce temps, en pleine ville, il se passe des choses étranges, choses dont Oldusav n'est pas responsable. Des veinules de roche se répandent dans la ville, transformant tous ceux qu'elles touchent en "zombis" qui cherchent à capturer d'autres villageois pour les amener en contact des veinules. Toutes ces veinules semblent provenir de l'extérieur de la ville, de la forêt. Les veinules, en se propageant, détruisent les murs qu'elles rencontrent. Cela a pour conséquence de libérer les teutoniques, qui se ruent vers la forêt, épées tirées, au cri de "Saint Gabriel !".

Mathieu essaye de convoquer le seigneur local, Florin Basarab. Cela a la conséquence fâcheuse d'attirer vers lui les veines de roche. Il fuit, tentant par son mouvement de créer une percée dans les veines, permettant ainsi à Marc et Jean de se précipiter vers le coeur de la forêt.

Pendant ce temps, Shérazyna et Diona tentent de sauver les villageois des 'zombis'. Diona, en croisant Sandor, lui apprend que Florin cache des livres interdit dans sa chambre au château. Elle accompagne Sandor à la recherche des livres, laissant Shérazyna gérer seule la cohue en ville.

Pendant ce temps, Marc et Jean assistent, impuissants, à l'extermination des Teutons. Malgré leurs épées qu'ils semblent pouvoir enflammer à volonté, la chose qui fut Florin est à présent une immense créature vaguement humanoïde, de plus de quatre mètres de haut, au jambes profondément enfouies dans le sol. C'est de là que partent les veines rocheuses qui transforme quiconque les touche en zombi. Les teutons frappent de toute part, sans entamer la créature ou les veines. Un par un, petit à petit, ils finissent par se faire toucher par els veines, et alors... Au passage, Marc et Jean peuvent voir que les zombis ont l'air immortels. Même découpés en morceaux, il ne leur faut que quelques minutes, pour revenir entiers et prêts à attaquer de nouveau. Eux-mêmes essayent de frapper les veines, mais sans succès. A peine les égratignent-ils qu'elles se régénèrent.

Jean remarque alors un médaillon passé au cou de Florin. Il lance des tentacules afin de l'arracher, mais sans succès. Il décide alors de l'arracher lui-même, en sautant sur Florin et en plantant son épée sous le médaillon, pour le décrocher. Marc, quant à lui, ramasse l'épée d'un teutonique et abat un arbre, qu'il utilise pour se rapprocher sans toucher les veines, afin d'essayer de discuter avec Florin, qui rit de ses tentatives. Jean saute, reste suspendu quelques instants, sans parvenir à décrocher le médaillon. Son épée ploie, il saute... et retombe sur une veine. Une onde le traverse alors. Quand il se redresse, ses cheveux se dressent au dessus de sa tête, ondulant au rythme de la respiration de la forêt. Ses yeux sont noirs comme la nuit, et partout où il porte son regard, une zone d'ombre apparaît. Il s'avance vers Marc...

Sandor et Diona se rendent au château. Une veine énorme bloque la porte. Elle mesure près de deux mètres de diamètre. Il faut sauter par dessus. Ce n'est pas un problème pour Sandor, mais Diona y parvient de justesse. Elle guide ensuite Sandor vers les chambres. Ils fouillent tous deux la pièce et finissent par trouver un vieux grimoire représentant le monstre de la forêt. Le texte, écrit en vieux Slavon, est difficile à déchiffrer. Au final, il apparaît que ce monstre est invulnérable, et qu'il va continuer à s'étendre sur toute la surface de la terre. La seule façon de l'arrêter est de transpercer son médaillon avec une flèche faite de bouleau. Diona sait justement où trouver du bouleau dans la région.

Quelques instants plus tard, Sandor arrive en forêt avec un arc et cinq flèches de bouleau. Personne ne sachant tirer à l'arc, il va falloir être très prudent. Après une rapide concertation, il apparaît que Mathieu, revenu entre temps, semble le plus apte à réussir l'attaque.

Il se concentre, le temps semble s'arrêter pour lui permettre de mieux viser. Quand la flèche part, miracle ! Elle atteint son but au premier essai !

Le monstre hurle, se ratatine, les veines se recroquevillent, jusqu'à disparaître. Bientôt, il ne reste qu'un vieillard, qui fut autrefois Florin. Les zombis redeviennent alors humains, Jean reprend conscience. Les teutons, jurant de tuer cette créature du démon, se ruent sur Florin et le tuent. Ils se tournent alors vers les vampires... Le groupe décide de repartir vers Tara Basarab, sans demander son reste, laissant les teutons derrière eux.

Ils confient à Vintila leurs craintes et lui racontent les péripéties de leur voyage. Vintila jure d'interroger lui-même Vali Oldusav, afin de lui tirer les vers du nez, mais celui-ci meurt quelques jours après, d'une maladie foudroyante...

Avant de se quitter, les vampires confient à Diona la mission de se renseigner au sujet du teutonique manquant et de l'encensoir...

Hiver 1239/1240 - Interlude

Diona Esgerev est revenue de sa mission. Voici ce qu'elle raconte :

Mes bons seigneurs, j'ai pu retrouver la trace du jeune teutonique parti avec l'encensoir. Il a suivi des routes bien tortueuses avant de rejoindre la grand route et de s'associer à un autre groupe de teutoniques qui se rendaient à Bran, près de Brasov, que vous autres occidentaux nommez Kronstadt. D'après les renseignements que j'ai pu obtenir, il a profité de la protection du groupe sans vraiment se mêler à eux. Il ne les a pas quittés avant Bran, où j'ai perdu sa trace.

Mais ça ne s'arrête pas là. En cherchant à retrouver sa trace, j'ai pu découvrir quelques petites choses sur les teutoniques.

Si la grande majorité des teutoniques sont exactement ce qu'ils semblent être, des chevaliers chrétiens dévolus à la défense de la foi, il existe un petit nombre de teutoniques aux buts moins 'nobles', si tant est qu'on puisse parler de noblesse dans la façon dont les teutoniques défendent leur foi.

Deux groupes secrets dirigent en réalité la totalité de l'ordre. Le premier est aussi le plus représenté. Il se fait appeler Ordre de la Croix Noire. C'est un ordre très secret, que j'ai découvert presque par hasard, car si quelques teutoniques revendiquent d'obéir à l'Ordre, très peu sont en réalité membres de cet ordre. De ce que j'ai pu découvrir, les membres de cet Ordre ont souvent des places dirigeantes dans l'ordre teutonique. Ils sont toujours 'très occupés'. Comprenez qu'on ne peut jamais les rencontrer. Néanmoins, je ne me laisse pas abattre aussi facilement, et j'ai réussi à en rencontrer un, un soir. Il s'est montré très aimable, mais m'a cependant bien fait comprendre que je prenais d'énormes risques à mettre mon nez dans des affaires qui ne me concernaient pas. Comme je suis très curieuse, je lui ai demandé en quoi consistaient ces affaires et j'ai bien failli finir au cachot.

Coïncidence ou non (personnellement je pense que non), mais dans les jours qui ont suivi, des ivrognes m'ont attaquée alors que je sortais d'une taverne où j'avais obtenu quelques renseignements, j'ai retrouvé la petite chambre, que j'avais louée dans une auberge, sens dessus-dessous, certaines de mes plus belles robes mises en pièce et des coupe-jarrets ont essayé de me tuer. Ils y ont laissé leur vie, mais je crois que je ne suis plus la bienvenue à Bran...

L'Ordre de la Croix Noire a pour ambition de créer un domaine purement teutonique. Et c'est ce qu'ils sont en train de faire, annexant les terres païennes voisines, proposant l'adhésion à tous les chevaliers chrétiens de la région. Je me suis même laissée dire qu'ils allaient jusqu'à éliminer la descendance mâle de certains seigneurs pour les pousser à offrir leurs terres à l'ordre. Pour le moment, ils passent beaucoup de temps à fortifier leur château, comme s'ils attendaient des représailles. Et aux dires de la population avoisinante, je pense qu'elles ne sauraient tarder.

Si l'Ordre de la Croix Noire dirige en sous-main l'ordre teutonique, il est un autre ordre secret, beaucoup moins représenté et qui n'a pas pour autant moins d'influence sur les teutoniques. Cet ordre ce fait appeler l'Ordre de Saint-Gabriel, et c'est à cet ordre qu'appartiennent nos teutoniques. Là, j'ai eu beaucoup de mal à obtenir des informations, car l'Ordre de Saint-Gabriel semble être un ordre très fermé et les rares personnes qui en ont entendu parler sont assez réticents à dire ce qu'ils savent. Etant persévérante, j'ai obtenu deux-trois informations qui devraient être intéressantes.

L'Ordre de Saint-Gabriel se veut très religieux, fanatique, pourrait-on dire. Ils sont du genre à faire le chemin de croix en rampant, ou à s'administrer des coups de fouet pour chasser le mal de leur corps. Aux messes officielles, ils rajoutent de nombreuses autres messes visant à purifier leur âme. De ce que j'ai pu entendre, et d'après mes connaissances des rites officiels, ces soit-disants purs chrétiens sont à la limite de l'hérésie...

Ils veulent unifier toute l'humanité derrière la pensée unique et pure du Christ, détruisant ainsi tout esprit libre, toute création, toute évolution. Ils veulent créer un immense domaine dirigé uniquement par la foi pure en Dieu. Si vous voulez mon avis, ces hommes sont dangereux.

Je dit qu'ils sont au moins aussi influents que l'Ordre de la Croix Noire, car ceux sont eux qui ont choisi Bran comme centre pour le futur domaine teutonique, et non pas l'Ordre de la Croix Noire. Pourquoi Bran ? je pense qu'un élément de réponse se trouve dans la recherche quasi frénétique que font les teutoniques d'une relique d'un saint enterré dans les environs il y a des siècles, recherche là encore à mettre au compte de l'Ordre de Saint Gabriel.

Je n'ai pas pu en savoir davantage car les attaques perpétrées par l'Ordre de la Croix Noire étaient de plus en plus violentes et j'ai laissé trop de cadavres d'ivrognes, de mendiants et de chevaliers 'malheureux au jeu' derrière moi pour rester plus longtemps dans les environs.

Voilà ce que j'ai pu apprendre mes bons seigneurs, en espérant que cela pourra vous servir. En attendant que vous ayez de nouveau besoin de mes services, je vais prendre un peu de repos...

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